André Pénalva -\"Des garçons qui ont beaucoup d'égo\"
André Pénalva était l'invité de l'émission Soir de Foot de GOLD FM, pour évoquer le début de saison des U17 Nationaux.
Après une première victoire 2-1 contre Vertou, les jeunes Bordelais se
sont inclinés 3-1 sur la pelouse de Mérignac. L'entraîneur est revenu
sur les points faibles de l'équipe. Voici une partie des propos d'André
Pénalva :
"Ce n'est pas physique, c'est mental. C'est la volonté, l'envie de se battre, l'envie de jouer ensemble, qui s'est effritée en première mi-temps et qui s'est effondrée en deuxième mi-temps. C'est un groupe qui est comme ça, il faut tout le temps être en veille avec eux, en alerte, parce que c'est un groupe qui est très irrégulier dans ses performances. Il faudra plus de temps. J'aime pas comparer, c'est une génération différente, mais ce n'est pas du tout les mêmes. Ce sont des jeunes qui ont des qualités, mais au niveau de l'état d'esprit, ce n'est pas les mêmes. L'année dernière, c'était un groupe combatif, solidaire, qui avait créé une cohésion durant les années auparavant, là c'est des garçons qui ont beaucoup d'égo, qui ont du mal à se remettre en question. Il va falloir mettre en route autre chose que ça. Peut-être pas trop dans les mots parce que les mots par moments ça leur passe dans une oreille et ça sort dans l'autre, mais il va falloir briser leur égo, ce mauvais égo qui les empêchent d'être opérationnels dans leur apprentissage. Parce que quand on manque d'humilité, qu'on n'a pas envie d'apprendre parce qu'on pense qu'on est extraordinaire, on ne peut pas progresser. Cela va passer par une grosse exigence aux entraînements, ne faire aucun cadeau dans tout ce qu'ils vont faire, être très sévères avec eux, tout simplement, qu'ils respectent les choses qu'on leur demande, qu'ils écoutent ce qu'on doit leur dire, parce que c'est pour eux. Quand ils auront compris ça, après ils vont pouvoir progresser".
"Ce n'est pas physique, c'est mental. C'est la volonté, l'envie de se battre, l'envie de jouer ensemble, qui s'est effritée en première mi-temps et qui s'est effondrée en deuxième mi-temps. C'est un groupe qui est comme ça, il faut tout le temps être en veille avec eux, en alerte, parce que c'est un groupe qui est très irrégulier dans ses performances. Il faudra plus de temps. J'aime pas comparer, c'est une génération différente, mais ce n'est pas du tout les mêmes. Ce sont des jeunes qui ont des qualités, mais au niveau de l'état d'esprit, ce n'est pas les mêmes. L'année dernière, c'était un groupe combatif, solidaire, qui avait créé une cohésion durant les années auparavant, là c'est des garçons qui ont beaucoup d'égo, qui ont du mal à se remettre en question. Il va falloir mettre en route autre chose que ça. Peut-être pas trop dans les mots parce que les mots par moments ça leur passe dans une oreille et ça sort dans l'autre, mais il va falloir briser leur égo, ce mauvais égo qui les empêchent d'être opérationnels dans leur apprentissage. Parce que quand on manque d'humilité, qu'on n'a pas envie d'apprendre parce qu'on pense qu'on est extraordinaire, on ne peut pas progresser. Cela va passer par une grosse exigence aux entraînements, ne faire aucun cadeau dans tout ce qu'ils vont faire, être très sévères avec eux, tout simplement, qu'ils respectent les choses qu'on leur demande, qu'ils écoutent ce qu'on doit leur dire, parce que c'est pour eux. Quand ils auront compris ça, après ils vont pouvoir progresser".
