Le 18/12/2015 à 18h41 - Interview - Par Alexandre Poirier

Mitamona raconte son arrivée au centre et son intégration

Actualités : Mitamona raconte son arrivée au centre et son intégration - Formation Girondins
Pour Sud Ouest, Thomas Mitamona, latéral des U19 des Girondins de Bordeaux a raconté son quotidien au centre de formation. Alors qu'il a commencé le football à l'âge de 5 ans, sous les couleurs de Casseneuil (Lot-et-Garonne), il est repéré par la Ligue d'Aquitaine. Les sélections régionales passées, il intègre le Pôle Espoirs de Talence, qui préforme les joueurs à 13 et 14 ans, et signe aux Girondins en 2013. Thomas raconte comment il a été détecté : "J'étais heureux, mais je ne comprenais pas trop, j'étais dans mon petit club de Casseneuil (47). J'ai toujours rêvé de devenir footballeur professionnel, mais mon rêve me paraissait impossible. Même entrer au pôle me paraissait impossible, alors, le centre de formation des Girondins !  Et même au pôle je ne pensais pas que ce serait possible. Je ne me prenais pas au sérieux, je n'étais pas mature, je ne me posais pas les bonnes questions sur le haut-niveau…"

Intégrer un centre de formation, c'est bien, mais il faut s'y installer. Mitamona dispute actuellement sa troisième saison avec les Marine et Blanc et ça n'a pas toujours été facile : "Ma première année aux Girondins s'est bien passée. J'étais sur mon petit nuage, dans la facilité, j'ai été surclassé en 17 ans Nationaux comme je le souhaitais. La deuxième a été plus difficile, c'était la même catégorie mais tout devenait plus intense. Je n'ai pas pu me faire surclasser en U19, je suis monté cette saison. Cette année, en U19 Nationaux, j'ai fait une très bonne préparation, mais j'ai loupé le premier match de championnat, au Mans. Depuis, c'est un peu une punition, je suis sur le banc. Cela sous-entend que je dois me montrer plus agressif, on me reproche d'ailleurs d'être trop offensif. Je peux redevenir titulaire, mais il faudra que je montre à l'entraînement cette agressivité que l'on attend d'un défenseur. Pour moi, c'est positif, je sais que si je veux jouer au haut niveau à ce poste, je sais que je dois avoir ces qualités. Et c'est de la bonne concurrence au sein du groupe."

Le jeune Bordelais évoque aussi l'évaluation de son niveau personnel : "Nous avons souvent des réunions avec le coach, chaque joueur sait à peu près ce qu'il vaut. On ne se fait pas de souci sur notre niveau, si on est là c'est que nous avons beaucoup de qualités, mais après il faut savoir se remettre en question. J'ai eu de bonnes périodes, mais le foot, ça ne peut pas être tout lisse, parfait. Štre sur le banc, ça me remet en question, ça me montre qu'il reste encore du travail pour atteindre le haut-niveau. Et ce n'est pas plus mal. Je préfère être en difficulté maintenant et travailler mes points faibles qu'une fois au haut niveau. C'est beaucoup plus dur, là haut, de se relever. Là, on est jeune, si ça ne se passe pas bien, on a le temps de voir venir les choses."

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