Le tour du monde de CfaGirondins #1 : à la rencontre d'Eliott David et Anthony Gaillard

Cfagirondins.fr lance une nouvelle rubrique ! Chaque mois, nous prendrons des nouvelles d'un joueur passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, évoluant aujourd'hui à l'étranger.
Le tour du monde de CfaGirondins #1 : à la rencontre d'Eliott David et Anthony Gaillard
Cfagirondins.fr lance une nouvelle rubrique ! Chaque mois, nous prendrons des nouvelles d'un joueur passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, évoluant aujourd'hui à l'étranger.  CfaGirondins effectuera ainsi un tour de monde. D'où le nom de la rubrique : le tour du monde de CfaGirondins. Oui, il y a eu un (très) long brainstorming pour trouver ce nom. Et puisqu'on ne fait pas les choses à moitié, nous allons déjà faire une exception. En effet, ce n'est pas un seul joueur, mais deux joueurs qui ont répondu à nos questions pour cette première étape de notre tour du monde.

Notre avion a fait escale en Australie (c'est une image hein, on n'a pas les moyens), pays où les courses équestres se font à dos de kangourous, où le surf est une véritable façon de vivre et où les koalas sont maîtres. Mais c'est aussi la nouvelle terre d'accueil d'Eliott David et Anthony Gaillard, tous deux passés par le centre d'entraînement du Haillan. Nos deux "frenchies" ont décidé de tenter l'aventure à l'autre bout du globe et s'y plaisent plutôt bien.


Non non, on ne plaisante pas.


Eliott David a posé ses valises au Doveton SC (State League Division 2) en janvier dernier, alors qu'Antony Gaillard porte les couleurs du Goulburn Valley Suns (National Premier Leagues Victoria 1) depuis février. Le latéral gauche, reconverti milieu en Australie, et l'attaquant n'ont pas quitté la France toute de suite après leur départ de Bordeaux, respectivement en 2015 et 2011. David a fait six mois au Tours FC et Gaillard est passé par le FC Bassin d'Arcachon Sud (DH) et le FC Bassin d'Arcachon (CFA 2).

Le choix de partir en Australie :

E.D. : Ce n'était pas vraiment un choix, j'ai juste voulu tourner une page sur le football un petit peu, mais finalement, j'ai trouvé un club ici qui m'a accueilli et m'a mis dans une bonne situation. A la base, je n'avais pas réellement prévu de jouer au football, mais plutôt de travailler et améliorer mon anglais.

A.G. : Je voulais vivre une expérience à l'étranger d'abord, découvrir un nouveau pays, une nouvelle langue, un football différent de la culture européenne. Le football permet de pouvoir vivre cela alors je n'ai pas hésité !

L'adaptation :

E.D. : Plutôt pas mal, les Australiens sont cools avec les étrangers, car il y a une grande diversité ici. Dans mon équipe, il y a beaucoup de joueurs de nationalités différentes, Australiens, mais avec des parents venant d'ailleurs donc je pense qu'ils savent ce que c'est de débarquer. J'ai rarement vu des gens aussi accueillants.


Eliott David avec son équipe (en bas, troisième à partir de la droite)


A.G. : L'adaptation s'est faite très facilement malgré la barrière de la langue (et avec mon anglais pas très développé comme un certain Yoann Barbet !). Ils ont réuni toutes les conditions pour que je sois le plus à l'aise possible, j'ai été très bien accueilli par les dirigeants et les joueurs. Il me surnomme le frenchy, depuis ça reste et maintenant, mon anglais a progressé donc tout va bien !

Sur le plan sportif :

E.D. : Ils ont l'air d'apprécier les petits gabarits plus techniques que physiques, parce que c'est plutôt l'inverse en général. C'est un football assez costaud, mais on s'y fait et on essaie de jouer avec ce qu'on a. Il y a de belles ambiances et des gens passionnés par tous les sports, c'est vraiment agréable.

A.G. : L'équipe est en construction, ils ont un beau projet avec un président qui met les moyens pour son club, on est encore en rodage. Mais la saison est longue et elle est en décalée par rapport à l'Europe, il nous reste 19 matchs à jouer. C'est un football assez offensif, ça ne joue que pour gagner alors il y a des buts à tous les matchs !


Anthony Gaillard avec son nouveau maillot


L'avenir :


E.D. : Je ne le vois plus dans le football, je pense avoir tourné la page. J'ai envie de finir mon petit trip ici, puis revenir en France, retourner à la réalité avec mes études. Le football, j'ai mis ça de côté maintenant. Je suis content d'avoir fait ce que j'ai fait, mais il faut passer à autre chose. C'est loin d'être une chose facile de devenir professionnel et surtout de jouer en professionnel, ce qui est différent.

A.G. : Pour le moment, je veux profiter pleinement de cette expérience loin de la France. Les quotas d'étrangers sont un frein que je dois dépasser en étant le meilleur possible (deux par équipe). J'ai 24 ans, je suis encore jeune et je ne me fixe aucune limite.



Merci à nos deux 'Australiens' pour avoir répondu à nos questions, en leur souhaitant de la réussite, quelque soit le chemin emprunté. Rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle escale !

Rédigé par Alexandre Poirier, le 27/04/2016 à 17h55
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