Jules Koundé - « Quand on a vu le tirage, on a pensé au match de l'année dernière »

A la veille du 32èmes de finale de la coupe Gambardella entre les U19 des Girondins de Bordeaux et ceux des Chamois Niortais, Jules Koundé, défenseur et capitaine, est en en interview sur Cfagirondins.fr
Jules Koundé - « Quand on a vu le tirage, on a pensé au match de l'année dernière »

Souvenez-vous, c'était il y a un an
. Le mercredi 13 janvier 2016 pour être exact. Les Girondins de Bordeaux recevaient déjà Niort en coupe Gambardella, au stade des 64èmes de finale. Après un score nul et vierge au bout des 90 minutes d'un match aussi difficile qu'indécis, les joueurs de Jean-Luc Dogon battent les Chamois aux tirs au but (4-1). Jules Koundé était présent. Le défenseur avait effectué un sauvetage sur la ligne de but à 15 minutes de la fin et avait marqué le dernier tir au but, de quoi lui attribuer le fameux hashtag #KoundéCeHéros. Demain, il aura l'occasion de remettre ça. Mais avant, il a répondu à nos questions !


Tu te doutes qu’on ne pouvait pas aborder Bordeaux – Niort sans évoquer le match de la saison passée, où tu as offert la qualification aux Girondins au terme d’un match indécis… tu peux nous raconter ce match ?

C'était un match très compliqué. Je pense qu'on est un peu passés à travers, ils nous ont dominé dans beaucoup de compartiments du jeu, mais on a résisté et on a eu aussi de la chance, ça fait partie du football.

Niort vous avez posé des problèmes, qu’est-ce qui a permis d’obtenir la qualification ?

Je pense qu'à l'image de notre première partie de saison, on a su s'accrocher et être solidaires, ce qui nous a permis de nous qualifier. Il y a des matchs comme ça où tu es dominé et il faut savoir rester ensemble pour ne pas sombrer, c'est ce qu'on a fait.

Comment avez-vous vécu la séance de tirs au but ?

Les tirs au but, c'est particulier. On ne peut pas dire qu'on l'a vécu sereinement, mais on avait confiance en nous. Ceux qui sont partis tirer étaient sûrs d'eux.

Mais alors, #KoundéCeHéros, c’est vrai ?

(rires) Non ce n'est pas vrai. Je me souviens avoir fait un gros match et avoir sorti un face à face avec l'attaquant, mais c'est mon job et puis ce n'est qu'une action parmi tant d'autres dans le match.

Jules, lors du 64èmes de finale l'année dernière



« Ils seront forcément revanchards »


Demain, vous retrouvez Niort, vous attendez-vous à des joueurs revanchards, peut-être même qui étaient déjà là lors de l’édition passée ?

On sait qu'il y aura pas mal de joueurs qui avaient joué l'année dernière et je pense qu'en tant que compétiteurs, ils seront forcément revanchards.

Entre vous, vous êtes-vous remémorés le match de l’année dernière quand vous avez appris le tirage au sort ?

Oui ! C'était obligé. Quand on a vu le tirage, on a pensé au match de l'année dernière, puis aux autres matchs que l'on a joué contre eux. On s'est dit que cette année, si on reproduisait le même match, on n'aurait peut-être pas la même réussite. De toute façon, quand tu ne joues pas ton meilleur football, tu as moins de chance de gagner.

Comment se sent le groupe au moment d’aborder cette rencontre ?

Le groupe se sent bien. On est détendus et sereins, car on sait ce qu'on est capable de faire, mais à la fois concentrés, car on prend cet adversaire très au sérieux. Cela va être un gros match.


Merci à Jules d'avoir répondu à nos questions. Et même si tu n'es pas un héros, ne te gêne pas pour nous offrir la qualification demain ;)

Rédigé par Alexandre Poirier, le 27/01/2017 à 18h08
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