Till Cissokho - « Je devais aller à Clermont dans le cadre d’un prêt au départ »

Ça s’est très bien passé, il y a un bon groupe. Je suis pressé que la saison débute et de pouvoir jouer sous mes nouvelles couleurs. Je suis heureux d’être ici et je suis très motivé. 

J’aime bien la ville. En fait, pour l’instant j’ai surtout remarqué un changement de décor. A Clermont, la vue est différente que celle qu’on pouvait avoir à Bordeaux. Ici, on voit surtout les montagnes. Mais j’aime bien, je m’y plait. 

C’est vrai que l’intégration a été facilitée avec Driss, je ne suis pas tout seul puisqu’on est arrivés ensemble. Mais tout s’est fait naturellement, c’est un groupe avec tous types d’âges et tout le monde parle à tout le monde. 

Non je ne le connaissais pas, mais on m’avait parlé de lui. J’ai eu un bon accueil de sa part, on a des choses en commun à se raconter, notamment avec les coachs que nous avons connus tous les deux. 

Ça s’est bien passé. On était en discussion depuis un moment, car je savais qu’en restant à Bordeaux, j’aurais stagné en réserve. J’avais peur pour ma progression et je voulais avoir du temps de jeu. Cependant, je devais aller à Clermont dans le cadre d’un prêt au départ. Le projet m’intéressait et je savais que j’avais des chances de jouer. Puis finalement, les deux clubs se sont mis d’accord pour un transfert. Pour moi, Clermont est le mieux pour ma progression. Je pars de Bordeaux en bons termes, mais mes objectifs ne correspondaient pas avec ce que Bordeaux voulait faire avec moi. 

Non, pas directement. Mes agents ont pu discuter avec lui et il en est ressorti que je n’aurais pas eu beaucoup de temps de jeu cette saison. 

Je m’y attendais un peu, car il y avait beaucoup de défenseurs suspendus ou blessés. Je me suis donc préparé pour jouer ce match à Saint-Etienne. Et malgré la défaite, cela reste une bonne expérience. Après ce match, j’avais juste envie de rejouer. J’ai continué à travailler sans baisser la tête.

Tu as aussi connu beaucoup de choses en équipes de jeunes, avec la montée en National 2, la Youth League, quels souvenirs gardes-tu ? 

Je garderai en tête le travail, la formation qui m’a beaucoup appris. Je remercie encore tous les coachs, ils m’ont fait beaucoup progressé. Quand je suis arrivé au club, j’estimais que je n’étais pas catastrophique, mais j’étais un peu en dessous. Mais j’ai progressé notamment sur le fait de jouer avec ma taille, mais aussi dans mon jeu de tête, surtout avec Jean-Luc Dogon où j’ai pu mettre 5-6 buts. Après, cette saison a été difficile, on n’a pas fait le boulot et c’est pour cela qu’on descend, il faut le dire. Mais je sais que Bordeaux a le niveau pour remonter. 

Pas du tout, déjà en sélection il y avait pas mal de clubs autour, je savais que j’étais regardé. Ça ne me perturbe pas, ce n’est que du football. J’ai de bons conseils, de mes agents et de mes proches. La Youth League, et cette double confrontation contre Salzburg, a permis de nous montrer qu’il y avait une différence de niveau, de rigueur. Ils avaient une mentalité plus rigoureuse. Individuellement, ils n’étaient pas meilleurs que nous, mais tactiquement, ils étaient au-dessus. 

Mes objectifs sont de m’imposer à Clermont et pourquoi pas de monter en Ligue 1, c’est l’objectif de Clermont cette année. Mais c’est surtout de jouer, d’enchaîner les matchs et les bonnes prestations.