Défaite 3-2 en demi-finale contre le PSG

Après la victoire 2-1 contre Metz en quart, les joueurs d'André Pénalva jouaient aujourd'hui face au PSG pour une place en finale. Quelques minutes avant la rencontre, qui a commencé à 17h, c'est le FC Lorient qui a obtenu le premier des deux précieux sésames, après son succès 3-1 contre Saint-Etienne. Il restait donc un ticket pour la finale.

C'est face à une équipe composée de certains récents champions d'Europe U17 que Bordeaux s'est confrontée, avec pour objectif cette place en finale. Côté Girondins, deux changements sont à noter dans la composition : Yassine Benrahou et Ervin Taha remplacent respectivement Abdoulaye Bomou et Michael Nilor.

La composition Bordelaise : Mandanda, De Souza, Koundé, Kouyaté, Crivello (c), Dumai, Njiké (pus Ako), Benrahou (puis Youssouf), Taha (puis Gazari), Soni, Noc.


Et c'est Paris qui se montre dangereux le premier sur un débordement de Kanga mais Over Mandanda sort l'arrêt. Le portier Bordelais, bien que vigilant sur deux arrêts décisifs, s'incline à la 11ème minute devant Soumaré qui ouvre le score pour les Parisiens d'une frappe en demi-volée qui trouve la lucarne. Les joueurs d'André Pénalva sont dominés mais tentent de revenir au score sur corner : la tête Bordelaise est alors bien claquée par le gardien Cibois (13'). Le rythme du match est soutenu et la bataille au milieu de terrain est rude, alors que les deux équipes procèdent le plus souvent en contre, sans pour autant parvenir à concrétiser les occasions. C'est cette concrétisation qui manque à nos Bordelais qui reviennent peu à peu dans la rencontre, à l'image de la frappe de Kévin Soni qui passe au-dessus (25'). On rentre alors dans le temps fort des Marine et Blanc. A la 28ème minute de jeu, nouvelle frappe Bordelaise mais cette fois ça touche la barre, alors que le gardien parisien avait repoussé une tentative sur un joueur Girondin. On retrouve Cibois, qui bloque un tir Bordelais à ras de terre (36'). Si ça ne fonctionne pas sur ces frappes, Bordeaux tente sa chance sur coup franc, mais c'est repoussé de la tête par la défense parisienne (41'). A la mi-temps, le score reste de 1-0 pour le Paris Saint-Germain qui a souffert pendant la dernière demi-heure de ce premier acte.


Le début de la seconde période est fatal pour les Bordelais qui encaissent un deuxième but d'entrée, sur un une-deux entre Ikoné et Edouard, le dernier double la mise pour le PSG (46'). Malgré la volonté des Girondins de revenir au score, ces derniers ne parviennent pas à venir à bout du bloc parisien qui reste bien en place. Alors Bordeaux s'essaye de loin, mais la tentative Girondine termine dans les bras du numéro 1 parisien (55'). L'adversaire obtient un corner à l'heure de jeu, mais ce dernier est repoussé par l'arrière-garde Bordelaise. 63ème minute et les Marine et Blanc obtiennent un coup franc aux 20 mètres. C'est l'ancien parisien Kévin Soni qui s'en charge, auteur d'un magnifique coup franc contre Metz... et il récidive ! L'attaquant marque son coup franc direct et permet à Bordeaux de revenir à 2-1 (63').


Après cette réduction du score, Paris reprend le contrôle du match et se procure de bonnes occasions, notamment sur un bon coup franc obligeant Mandanda à sortir la parade (70'). Alors qu'on entre dans le dernier quart d'heure de jeu, les Bordelais se procurent une occasion sur un dédoublement qui amène un centre, mais la reprise passe au-dessus des cages parisiennes (75'). Bordeaux craque à 10 minutes de la fin. Sur un corner Bordelais repoussé, Edouard, déjà buteur, part du milieu de terrain en contre, il dribble Mandanda et pousse le ballon au fond des filets. Un doublé qui permet aux Parisiens de mener 3-1 à la 80ème minute. Les Girondins ne lâchent rien et reviennent à 3-2 grâce à la réalisation de Lucas Dumai, qui parvient à tromper le gardien en un contre un, avec un ballon placé au ras du poteau (87'). Paris aurait même pu enfoncer le clou si l'attaquant Parisien n'avait pas butté sur Mandanda dans les dernières secondes du match.


Bordeaux s'incline 3-2 face aux jeunes parisiens. Désillusion pour les Girondins qui s'inclinent dans le dernier carré, aux portes de la finale. Nous pouvons tout de même les remercier chaleureusement pour cette magnifique saison qu'ils nous ont offert avec un titre, bien qu'honorifique, de champion, tous groupes confondus.