Albert Makiadi - « La plus grosse différence, c'est au niveau physique »
Toujours dans son interview-live Instagram avec "Natural Evolution", Albert Makiadi est revenu sur sa signature en Norvège, après plusieurs mois sans club suite à son départ d'Ajaccio :
« Mentalement, ça allait. Le plus dur c'était de rester affuté, de s'entraîner tous les jours, seul. J'ai craqué pendant un mois où j'ai arrêté de m'entraîner. Il fallait que je coupe un peu. Je m'y suis ensuite remis, je me suis entraîné avec Villenave aussi pendant un mois. Puis j'ai eu un essai en Norvège. Je me suis entraîné avec eux, ça s'est bien passé, mais il n'y avait pas beaucoup d'argent pour me faire signer. Le temps passe, je finis quand même par signer mais le mercato se termine entre temps. Les dirigeants m'ont dit que je pouvais rester, mais juste pour m'entraîner, sans jouer jusqu'au prochain mercato. Alors je suis rentré chez moi. Et finalement, un deuxième club norvégien (Kvik Halden, NDLR) m'a appelé et là, j'ai pu signer sans soucis. Aujourd'hui, je vis en Norvège, j'ai un bon salaire et ma copine est enceinte. Le niveau est équivalent à un très bon National 2. En fait, il y a un écart. Le haut de tableau, c'est du niveau N2-N1 et en bas de tableau, c'est du N3. Quand je suis arrivé, ils venaient juste de monter en D3 et on termine deuxièmes pour monter encore en D2, mais on perd aux barrages. La plus grosse différence, c'est au niveau physique. Il y a beaucoup de travail en salle ici. En France, c'est beaucoup plus technique alors qu'ici, certains ne savent pas faire contrôle-passe. A 14-15 ans, ils sont déjà en salle en Norvège. »
Photo : Kristian Bjørneby
