Bilan : Patrick Battiston parle de la saison des U19

Pour (enfin) conclure notre série de bilans du centre de formation, Patrick Battiston, au cours de notre entretien, a répondu à quelques questions sur la saison des U19. Le championnat, les phases finales, la Gambardella,… le directeur du centre de formation passe en revue la saison des joueurs de Jean-Luc Dogon.
Bilan : Patrick Battiston parle de la saison des U19
La saison des U19, championnat et phases finales :

« C’est une génération qui a pris goût à la victoire, qui a l’envie de bien faire. Ça donne aussi une certaine assurance, de l’expérience. Le championnat en lui-même était un championnat avec pas mal d’équipes professionnelles déjà, c’était intéressant. Puis il y a eu les demi-finales contre Nancy et puis la finale contre Le Havre, où il y a eu une autre attitude que face à Nancy. Les joueurs étaient beaucoup plus confiants, beaucoup plus sereins, sans aucune panique, c’était formidable au niveau de l’état d’esprit. Ce n’est pas surprenant quand on connaît les joueurs, mais c’était bien. Une compréhension dans le jeu qui était plus rigoureuse qu’en demi-finale. Contre Nancy, on avait un peu plus souffert, alors que face au Havre, même s’il y a eu des situations pressantes, on a su bien négocier le match, avec beaucoup de maîtrise et de bonnes attitudes. »

Gérer l’après-titre :

« Il faut savoir garder sa raison, être lucides, humbles. Et sur les joueurs que l’on a, je pense que les choses devraient bien se passer, même si on n’est jamais sûrs de rien. Il faut que chacun prenne conscience que c’est bien d’avoir réalisé ce qu’on a réalisé, mais maintenant, la plupart de ces joueurs vont passer à l’étage supérieur, avec d’autres confrontations, face à des gens plus matures et plus expérimentés, même si certains ont déjà joué en CFA 2. Il faut toujours avoir cette envie de progresser, pour ne pas régresser, toujours avoir la bonne attitude et la même envie, en gardant l’objectif d’aller le plus haut possible. »

La future Youth League :

« Ça va être un challenge formidable, un défi. C’est merveilleux de pouvoir jouer des équipes étrangères. Souvent, on se dit que ce serait bien de jouer contre nos voisins espagnols, après ce n’est pas toujours réalisable à cause des calendriers. Mais c’est encore un autre niveau. Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’y a pas de répit : la moindre erreur se paie cash. Ca nécessite une présence, quelque chose de psychologique de très important. On ne peut pas se laisser polluer par des détails. On est avec ses coéquipiers, sur le terrain. En face, il n’y a pas n’importe quoi. Ça doit permettre d’avancer. Il y a aussi le prestige de la coupe d’Europe, il faudra être déterminé et confiant, car il n’y a rien à redouter, peu importe l’adversaire. Ce qui compte, ce sont les ingrédients que l’on met quand on joue. Tout est possible. Il faudra savourer et apprécier les deux rencontres au moins et se dire que si on peut en faire deux de plus, c’est encore mieux. C’est intéressant, mais il ne faut pas non plus se focaliser là-dessus. »

L’échec en Gambardella :


« C’est surtout la façon de jouer qui compte. Contre Niort, même en championnat on s’est mis en difficulté, car il fallait impérativement gagner à Trélissac pour aller aux phases finales. A Toulouse, il y avait eu un bon match, sur tous les échos qu’on a eus, la prestation avait été appréciée et certains de nos joueurs avaient séduits. La déception, c’est que contre Niort, on n’avait peut-être pas donné tout ce que l’on pouvait, notamment dans la force de caractère. »


Merci à Patrick Battiston pour sa disponibilité, en lui souhaitant de bonnes vacances et à bientôt au centre d'entraînement du Haillan !


Rédigé par Alexandre Poirier, le 11/07/2017 à 08h18
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